[Résumé]

Ophélie vit sur Anima avec sa famille, l’Arche où les objets ont une âme et où les habitants des Arches possèdent des dons particuliers. Ophélie est une liseuse : elle sait lire le passé d’un objet rien qu’en le touchant, et elle a aussi un autre don, plus rare, qui est de traverser les miroirs. Cette jeune femme très douée dans son domaine et qui est maladroite, solitaire et réservée, gère un musée sur Anima et mène une vie paisible et sans histoire. Jusqu’au jour où elle apprend que les Doyennes d’Anima, de vénérables femmes chargées de l’administration de l’Arche, la destinent à un mariage diplomatique avec un homme d’une autre Arche : le Pôle. Elle ne peut refuser cette union, sous peine d’être bannie et de déshonorer toute sa famille. Ophélie part donc pour le Pôle, accompagnée de sa tante Roseline qui lui sert de chaperon. Elle est forcée de quitter son monde et sa famille pour rejoindre son fiancé Thorn qui est un jeune homme froid et impassible et qui semble aussi peu ravi de ce mariage.

[Avis Lecture]

Et me voilà donc partie pour une découverte d’une énième saga fantasy, La Passe-miroir. J’ai beau adorer ce genre de lecture, je me méfie généralement des saga, ayant très souvent un sentiment de frustration face à un potentiel bien rarement exploité. Je n’avais, à l’époque, jamais entendu parler de cette saga, et dans un sens ça m’a aidé à m’approprier l’histoire assez naturellement, sans en attendre grand-chose au départ. Et après une lecture assez addictive du premier roman, le verdict était sans appel : GÉ-NIAL.

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas autant accroché avec une saga fantasy, mais l’univers si bien amené et les personnages si attachants m’ont fait fondre à nouveau pour ce genre de lecture. Après un début un peu longuet à mon goût, je me suis très rapidement attachée au personnage de Thorn (désolée Ophélie, mon coup de cœur de cette saga est sans appel) dans lequel je voyais un potentiel d’évolution énorme. Mais s’il n’y avait que lui pour me pousser à continuer ma lecture, je n’aurais peut-être pas autant accroché. C’était évidemment sans compter sur les beaux yeux d’Archibald, le franc-parler de Rosaline, la beauté de Bérénice, l’humour de Renard et, bien évidemment, le courage d’Ophélie. Alors oui, je ne peux que féliciter Christelle Dabos pour tous ces incroyables personnages qu’elle a su créer.

Un immense obstacle restait encore à franchir avant d’atteindre le stade de référence en matière de saga, l’univers. Étant une fan inconditionnelle d’Harry Potter, je suis assez exigeante concernant l’ambiance et l’univers dans lequel se déroule une histoire. C’est ce qui fait généralement le plus défaut aux livres de fantasy que je lis, et pourtant il s’agit à mes yeux du point le plus important. Mais encore une fois, Christelle a su créer un univers à la fois réconfortant, intriguant et passionnant dans lequel il nous est très facile de nous plonger. L’arrivée d’Ophélie et Roseline au Pôle est assez explosive et ne fait que s’intensifier lorsqu’elles rejoignent finalement la Citacielle. L’écriture extrêmement minutieuse et imagée de Christelle nous permet de nous immerger d’autant plus dans les lieux.

Il me tarde de lire le second livre pour en apprendre un peu plus sur ce monde et ces personnages pleins de mystère.

Ma note : ⭐️⭐️⭐️,5/5

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